Chatillon-en-Dunois, appelé primitivement, Castelleium vers 1250, Castellio en 1280, Castelleo en 1306, Castillio en 1626.
Châtillon fut chef-lieu d’une conférence du doyenné du Perche-en-Dunois comprenant les paroisses d’Arrou, Boisgasson, Chapelle-Royale, Chatillon, Courtalain, Gohory, Langey, Lanneray, Saint-Lubin-d’Isigny et Saint-Pellerin.
Entre le 29 janvier 1939 et le 8 février, plus de 2 000 réfugiés espagnols fuyant l’effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent dans l’Eure-et-Loir.
Devant l’insuffisance des structures d’accueil (le camp de Lucé et la prison de Châteaudun rouverte pour l’occasion), 53 villages sont mis à contribution, dont Châtillon-en-Dunois. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le Sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s’il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, mais en décembre, 922 ont préféré rester et sont rassemblés à Dreux et Lucé.